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Elégie de la bagarre

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.83/5

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21 critiques: 3.82/5

visiteurnote
X27 4
SuperDurian 3.75
Sifu Tetsuo 3.5
shaman 3.75
Secret Tears 3.25
Qumran 3.75
Pikul 4
OshimaGosha 4.25
Mounir 4.5
Miyuki 3.5
mattMAGNUM 4
lo sam pao 4
k-chan 4.25
Illitch Dillinger 3.75
ikoo2mi 2
Hojo 4.25
hkyume 3.75
Cuneyt Arkin 4
Christian D 5
Bastian Meiresonne 3.75
Bama Dillert 3.25


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Action, émotion, rire sont au rendez-vous . Les acteurs jouent tous juste, une mise en scène simple mais efficace . Un bon film qu'il faut voir plusieurs fois pour apprécier toute la suptilité et l'ironie dont fait preuve Suzuki Seijun .

17 novembre 2003
par X27


surement un des mes Suzuki préféré!!

Suzuki s'étant plains que la Nikkatsu ne vendait pas bien ses films, il décida de tourner quelques films en noire et blanc pour économiser et pouvoir mettre l'argent dans la promo. Tourné entre Tokyo Drifter et Banded to Kill, Elegie de la bagarre est surement un de ses plus personnel et poétique. Situé dans les années 30, le film est d'une poésie romantique absolue doublé d'une parodie des films d'actions. Le héro est un jeune étudiant bon dans la baguarre. Il demeure en résidence dans une famille catholique qui ont une fille dont il est amoureux. La voyant comme une Jeanne D'Arc, comme un ange pure, il a de la difficulté avec l'idée du sexe. Est-ce mal? Est-ce sale? La jeune fille elle, s'éveille en toute innocence aux charmes masculins "Ho il est si masculin mamant!!" Le héro laisse aller/transfere son energie sexuelle dans la bagarre. Bien sur en filigrane nous avons la monté du facisme qui exploitera si bien ces jeunes frustrés, violents... Mais toute la première partie du film nage dans la poésie et l'action. LEs bagarreurs se regroupent en bande, fabrique des armes inventives (et tout de même dangereuses) digne des Ninja et se cassent la gueule. En fait, on assiste à un film d'action. Sauf que la violence est mise en scène comme un jeux, même si ce sont des jeux sanglants. Il y a des trucs hilarant et lucide. Comme le journal du héro:" Oh mon amour, je ne me masturbe plus désormais, je me bas!" (je parle ici des sous-titre de la version anglaise). Où la scène il joue du piano, culotte baissé avec son.... avant de se trouver gêner par une statue de la Viergeet un crucifix. Forcé d'Aller vivre en campagne, on a droit encore à des scènes drôles et inventives alors que la rivalité régions et cité fait rage. Alors que le héro et ses copains affrontent un groupe local (genre de chemise brune de campagne, groupe jeunesse de droite valorisant les traditions samourai) on assiste à une véritable parodie de chambara. Sabre, boken, armures de samourai, armes étranges ect etc On se croirait dans un films de la Shaw ou un film de Ninja avec Sonny Chiba dans les années 80. Sauf qu'ici ce sont des jeunes dans les années 30 qui jouent aux samourai, se battent pour des questions triviales ect ect Pourtant, ce n'est pas si innocent. Ils se font mal pour de vrai et à la fin tout devient tragique. En effet, ces même jeunes sont envoyés en Chine. Le régiment passant devant l'héroine éplorée, qui ayant décidé de devenir "bonne soeur" malgré son désire pour le héro, nous donne une image dure, symbolique..... Et le héro qui décide de se joindre à un révolutionnaire. En effet, il a rencontré un type étrange dans un café. Ils n'ont échangé aucun mots, mais il a été impressionné. La tragédie est que ce type est un leader Nationaliste qui fera un coup d,état et qui sera prit et executé. Jeunesse perdue et sensible au charisme de certaint leaders La frustration sexuel du à la religion et la société, les jeux sanglant, la virilité et le machiste, et enfin, tout ces éléments manipulés par les groupes d'extrême droite. Ce film à l'air plus sobre, mais il tout aussi inventif que les autres. MAis alors que Tokyo Drifter n'était que style, ici la forme sert tellement le sujet que le film semble sobre... MAis c'est bourré d'invention, de trucs si ingénieux.... que l'on se dit que Suzuki méritait mieux... Un must touchant et toujours d'actualité. (il semble qu'il y est un grande part auto-biographique de la jeunesse de Suzuki)

01 octobre 2002
par Christian D


La leçon de piano

Une nouvelle fois freiné par la NIKKATSU d'agir à sa guise, Suzuki se voit imposé le tournage en noir et blanc. Que cela ne tienne, Suzuki est aussi à l'aise dans les jeux des ombres, que dans ses délires pop-art en couleur et il en profite cette fois pour expérimenter le traitement même de son image par une mise en scène parfois surprenante. Détournant une nouvelle fois un scénario de Shindo, Suzuki s'approprie les méandres de al difficile adolescence. Entre virilité et cœur émoustillé par des sentiments amoureux, le personnage principal ne sait plus où donner de sa tête. Aussi maladroit dans l'un comme dans l'autre, il s'enfuit quand il s'agit de se battre pour de vrai ou begaye quand il lui faudrait déclarer sa flamme. Pendant du personnage d'Alex dans "Orange Mécanique", il s'attaque à la société avec la même désinvolture, mais avec bien plus de cœur et de naïveté. D'un matériel que l'on devine aisément écrit de manière romancée, Suzuki tire un film sommet de l'irrévérence, mais désamorcée par la débilité de son personnage principal, auquel on finit tout de même par s'attacher. Et à Suzuki de prouver, que l'on puisse associer film d'art et essai avec un esprit contestataire.

07 avril 2005
par Bastian Meiresonne


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